La pression au travail doit-elle s’effacer au profit du “care” ?
Quand on parle de pression, on pense souvent au stress négatif et à ses conséquences physiques et mentales plus ou moins graves. Faut-il pour autant la bannir au sein des entreprises qui aspirent à plus de “Care” ?
De quelle pression parle-t-on ?
CA l’opposé du “distress” ou stress négatif, on peut rechercher le “eustress” : un stress positif, généré naturellement par le corps en réponse à de nouveaux stimuli. Dosé correctement, il pourrait améliorer l’efficacité et la productivité en exerçant une pression bénéfique. C’est ce qu’avance le modèle du « U inversé » contenu dans la loi de Yerkes-Dodson (1908) qui fait le lien entre performance et pression équilibrée. Depuis, les neurosciences se sont également intéressées à l’impact positif de la pression, si bien qu’on distingue aujourd’hui deux types de stress en fonction de leur impact psychologique : le stress aigu, qui nous stimule, et le stress chronique, qui nous épuise.
Quels sont les bienfaits de la (bonne) pression ?
Les bénéfices de l’eustress sont nombreux : c’est notamment grâce à lui que nous sommes en mesure de gérer les difficultés qui se présentent à nous. Sans lui, pas simple de maintenir un niveau de stimulation et de reconnaissance suffisant pour rester motivé-e. Ressentir un stress positif nous offre enfin un regain d’énergie, très utile pour dépasser ses limites ! si personne ne nous attend jamais dans notre travail, cela peut clairement avoir l’impact inverse non ?
A quoi reconnaitre et comment générer bon stress ?
Au-delà de son caractère ponctuel ou durable, le bon ou le mauvais stress dépend de quatre facteurs que sont le niveau de compétence, la personnalité, l’anxiété et la complexité de la tâche.Ceux-ci sont donc propres à chaque individu et influencent le niveau de pression ressenti : pas de recette universelle pour trouver l’équilibre donc ! Toutefois, il est primordial d’être à l’écoute de son corps et de son psychisme pour mettre en place les pratiques de stimulation et relaxation adaptées au moment de vie dans lequel on se trouve.
Sans minimiser les effets délétères d’une pression excessive au travail comme le burn-out, on peut néanmoins affirmer que celle-ci est compatible avec une approche par le care, sous réserve de modération et d’une bonne dose de personnalisation !
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