Dépassement individuel : pourquoi en avons-nous besoin au quotidien ?

Inévitable dans le monde de l’entreprise, la compétitivité au travail ne se résume pas à la concurrence avec nos collègues. Elle recouvre aussi une démarche plus personnelle qui consiste à améliorer ses propres performances. Devenir la meilleure version de soi en somme.

Pourquoi ce besoin de dépassement ?

Reporter son esprit de compétition des autres à soi-même revient à se donner les moyens de ses attentes et ambitions professionnelles. Nous aurions ainsi “tout à gagner à gagner à sortir de notre zone de confort” pour pénétrer dans notre “zone de développement”. Dans cette situation, nous sommes amenés à dépasser nos compétences actuelles et à relever de nouveaux défis. Cette attitude nous conduit à vivre de nouvelles expériences et à découvrir des ressources qui viennent entretenir notre motivation et notre confiance en nous.

Se dépasser dans toutes les sphères du quotidien

Certains font même du dépassement de soi une philosophie de vie. Parmi eux, on retrouve les pratiquants, de plus en plus nombreux, de l’ultra-sport. Ces CSP+, tombés dans la marmite des sports d’endurance, gèreraient leur corps et leur esprit “à partir des notions de rendements, comme on gère une entreprise”. Des recherches parlent également du “capital santé” comme un levier de performance en entreprise et indiquent que des bases biologiques peuvent prédisposer à la compétitivité, sans qu’elle soit pour autant innée.

Un rapport à la compétition très personnel

Chacun réagit différemment à la compétition : ce qui motivant pour les uns peut être stressant pour d’autres. A titre individuel, il faut donc savoir retourner à sa zone de confort de temps en temps pour recharger ses batteries. Au niveau de l’entreprise, cela implique de ne pas chercher à appliquer les mêmes recettes avec tous les collaborateurs. D’où l’intérêt d’identifier les profils à l’esprit de compétition particulièrement développé. Indice, ceux-ci présentent souvent un ou plusieurs des traits de caractère suivants : la non-conformité, le perfectionnisme, l’insécurité, l’énergie et l’engagement.

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