Les aspirations relatives au bien vivre au travail : une affaire de générations ?
Chacun d’entre nous appréhende-t-il le monde du travail de la même façon ? Non bien sûr, puisque le bien vivre, au travail et en dehors, est une notion subjective. Pour autant, les études semblent montrer qu’en fonction de l’âge, ou plutôt de la génération, des regroupements peuvent être faits entre individus qui partagent de mêmes perceptions et attentes.
Le rapport au travail est personnel
L’entreprise représente aujourd’hui une véritable colocation intergénérationnelle. Ce sont pas moins de quatre classes d’âge qui collaborent dans le cadre professionnel, avec plus ou moins de réussite. Chacune porterait un regard différent sur la hiérarchie, la gestion du temps de travail, la notion de reconnaissance ou d’engagement. Ces évolutions dans la perception de la place du travail se traduisent parfois par de nouvelles réglementations comme le droit à la déconnexion. L’épisode 13 de notre podcast Forward Together était d’ailleurs consacré à cette avancée, vécue comme plus ou moins nécessaire selon la tranche d’âge.
Des attentes différenciées
Ainsi, baby boomers, génération X, Millennials (génération Y) et Gen Z ne partageraient pas toujours les mêmes valeurs ou les mêmes aspirations. Cette dernière valoriserait par exemple la prise en compte par l’entreprise des questions de santé mentale, là où la génération Y parlerait davantage d’équilibre vie professionnelle / vie personnelle. Autre exemple avec le youtubeur Grégoire Dossier qui explique dans cette interview en quoi l’orientation, entendue comme le choix d’une carrière, n’est plus une décision définitive mais un “processus infini” pour sa génération (Z).
Faut-il vraiment analyser les relations au travail sous le prisme de l’âge ?
Parmi les travaux qui pointent des divergences significatives, on trouve l’Observatoire sociétal des entreprises, publié par l’institut Ipsos. Mais cette enquête révèle surtout les difficultés de compréhension mutuelle rencontrées par les différentes générations. Et entre individus, ce qui amène à s’interroger sur la pertinence de l’âge comme clé de lecture voire sur ses effets discriminatoires pour le journaliste Vincent Cocquebert.
Comme toute généralisation, l’approche par la génération peut parfois nous orienter mais elle reste à manier avec précaution !
Bien vivre, c’est quoi ?