L’entreprise, contributrice au bien vivre

Le bien vivre dépend aussi des entreprises : parce qu’il découle en partie du bien-être au travail, de la QVCT et de la marque employeur, c’est un levier essentiel pour les organisations qui font face à une pluralité d’attentes.

Aider à trouver l’équilibre

La juste répartition du temps entre le professionnel et le personnel (famille, loisirs, etc.) contribue au bien vivre. Les entreprises ont donc un rôle à jouer dans le maintien de cet équilibre délicat. Dans certains cas, les équipes de ressources humaines promeuvent une culture d’entreprise qui respecte le temps personnel et mettent en place des politiques qui favorisent un partage harmonieux. On pense par exemple à la semaine de quatre jours, expérimentée dans de plus en plus de structures.

Mais il serait faux d’appréhender le bien vivre uniquement sous le prisme du temps (le temps passé à travailler versus à se détendre). Cette vision quantitative de l’expérience humaine ne tient en effet pas compte des zones grises de nos emplois du temps et du rôle que peuvent jouer d’autres facteurs comme la liberté ou la sécurité dans notre épanouissement.

Place à la joie

Dans l’épisode 4 du podcast Forward Together, différents spécialistes décrivaient les émotions et les bienfaits du sport. Cet été, les Jeux Olympiques de Paris 2024 nous ont confirmé ces apports et rappelé que la joie avait son importance au travail car elle contribue grandement à nos performances. Au-delà de l’esprit de compétition et du désir de dépassement de soi, le plaisir est en effet un moteur à part entière, pour les athlètes comme pour les professionnels. La puissance de ce moteur tient également à sa capacité à être partagé : quoi de plus fédérateur qu’un élan de joie vécu en équipe ? Un phénomène de contagion émotionnelle que les managers et les RH doivent tâcher de favoriser.

Manager-DRH : un duo facilitateur de bien vivre ?

Créer les conditions de la joie dans le travail est une responsabilité partagée entre deux fonctions qui peinent parfois à se comprendre : la bonne relation entre management et RH est pourtant déterminante pour le bien vivre au sein de l’entreprise. Lorsqu’elles adoptent une posture partenariale, ces fonctions sont en effet en mesure d’orienter la culture de l’entreprise et de mieux préparer cette dernière à relever les défis complexes qui l’attendent.

Nous avions d’ailleurs consacré un épisode du podcast Forward Together aux liens existants entre bien-être au travail et résilience face aux crises, (ré)écoutez-le ici !

Bien vivre, c’est quoi ?