Capital 8, un bâtiment résilient, prêt pour les changements futurs

Comment penser un environnement de travail qui reste pertinent au fil des années ? Invesco et JLL ont relevé le défi Capital 8. Nous avons rencontré Laetitia Brovelli-Demont, Directrice Investissements Alternatifs chez Invesco EMEA, Alix La Fonta, Responsable de Projets Senior et Christopher Besnier, Directeur Senior Conseil et Assistance à Maîtrise d’Ouvrage chez JLL, pour en discuter.

À l’approche de la livraison de Capital 8, quel bilan dressez-vous du projet ?

Alix La Fonta : « Ces cinq années de travail ont abouti à une transformation majeure de l’actif en le recentrant sur l’expérience utilisateurs et en préparant l’avenir grâce à l’anticipation des besoins. Cette nouvelle page de l’histoire de Capital 8 témoigne du fort engagement de tous les acteurs impliqués. » Laetitia Brovelli-Demont complète : « Le déploiement de l’offre de services a été un parcours d’obstacles mais chaque difficulté a permis de rendre in fine la programmation plus robuste et adaptée aux attentes des utilisateurs.Nous avons par exemple dû remplacer un partenaire restaurateur trop fragile qui a fait l’objet d’un redressement judiciaire suite à la charge du remboursement des prêts covid.»

« Oui », renchérit Christopher Besnier, « malgré les défis rencontrés, nous sommes parvenus à respecter le programme initial et avons réussi à accroître la valeur d’usage, environnementale et financière de Capital 8. ».

Le cahier des charges initial a-t-il évolué ? Si oui, dans quelle direction ?

La vision initiale a été maintenue tout en s’affinant au fil du projet. « Notre approche ambitieuse s’est avérée pertinente, puisqu’elle a anticipé avec justesse l’organisation du travail hybride et les nouvelles attentes envers les quartiers d’affaires », explique Alix La Fonta.

Laetitia Brovelli-Demont poursuit : « Nous avons fait appel à des acteurs qui n’opèrent pas dans le B2B à qui nous avons laissé une certaine latitude pour qu’ils fassent parler leur créativité. L’esprit du cahier des charges est donc resté le même, mais il a évolué en fonction des visites chantier, des retours locataires, des idées des opérateurs, etc. Le destin de l’œuvre multicolore de Tomislav Tompic l’illustre bien : ce qui devait être une installation temporaire va finalement trouver une place pérenne dans le bâtiment. »

Comment imaginez-vous Capital 8 dans 10 ans ?

Laetitia Brovelli-Demont espère que chacun y trouvera de quoi faciliter son quotidien et que ce terreau permettra l’éclosion d’initiatives plus grandes. Selon Alix La Fonta, « le bâtiment continuera sa mue au fil des années, nous avons anticipé la flexibilité des services et l’optimisation énergétique grâce à l’intelligence artificielle. Notre rôle se rapproche de celui de gardiens ou de passeurs de relais : nous sommes pleinement conscients de n’être ni les premiers ni les derniers à intervenir ».

Christopher Besnier complète : « C’est une position qui nous oblige : la haute valeur ajoutée de nos choix programmatiques doit être constatée sur un ensemble de critères d’analyse (carbone, valeur d’usage, etc.). »

Il est de plus en plus courant d’entendre parler de la nécessité pour les entreprises d’être solides ou robustes plutôt que performantes. Qu’est-ce que cela vous évoque ?

« L’image de la pyramide me vient à l’esprit », avance Laetitia Brovelli-Demont. “Les travaux pharaoniques engagés ont permis de faire de cet immeuble un lieu solide, pérenne et résilient qui restera une référence ». Alix La Fonta ajoute :« Pour moi, le projet Capital 8 illustre la synergie créative de l’équipe, qui a su adapter le concept initial aux réalités du terrain sans compromettre la vision d’origine.”

Plus durable, plus robuste et plus résilient tout en étant performant, le modèle Capital 8 répond à un secteur en transformation. Sur le volet environnemental, l’engagement dépasse la simple rénovation car les certifications visées s’étendent à la phase d’exploitation.

En quoi la programmation servicielle prévue à Capital 8 contribue-t-elle à savoir ralentir pour mieux accélérer ?

« Qu’il s’agisse de services ouverts à tous ou réservés aux locataires, tout a été pensé à l’aune du ressourcement : les vues depuis les toitures-terrasses, la diversité de l’offre de restauration, le cheminement à travers les espaces verts du site, l’accès aux séances de sport ou aux ateliers d’agriculture urbaine ouvrent des parenthèses dans la journée de travail et le parcours utilisateur», répond Christopher Besnier.

Et Laetitia Brovelli-Demont conclut : « Dans nos quotidiens qui ne laissent pas beaucoup de place aux pauses, nous avons souhaité faciliter l’intégration de ces parenthèses dans le quotidien de résidents et augmenter leur impact positif ».

L’ambition commune et l’engagement collectif d’Invesco, JLL et tous leurs partenaires ont donc permis, malgré les épreuves, d’aboutir à un bâtiment à haute valeur ajoutée qui marquera l’histoire parce qu’il en comprend les enjeux. C’est à ce titre qu’il offrira, pour longtemps, un cadre attractif à ses locataires.