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Restauration et écologie : où en est-on ?

L’alimentation est à l’origine de près d’un quart des émissions des gaz à effet de serre des ménages français qui prennent 15% des repas principaux hors domicile. La moitié de ces repas à l’extérieur est consommée en restauration commerciale, ce qui place les restaurants, traditionnels, gastronomiques, collectifs, privés ou rapides, aux avant postes de la lutte contre le réchauffement climatique.

Végétaliser la carte pour réduire l’empreinte carbone et varier les plaisirs !

80 % des émissions de gaz à effet de serre d’un restaurant proviennent des matières premières qui entrent dans la composition des repas. C’est pourquoi développer les circuits courts et réduire la surconsommation de viande et de poisson, fortement émettrice, a du bon pour la planète. Une alimentation moins carnée aurait également des bénéfices sur la santé des individus. La loi Climat et Résilience va dans ce sens puisque d’ici 2024, elle imposera notamment à la restauration collective privée une quote-part de produits durables et de qualité : 20% de bio, 50% de signes officiels de qualité, fermiers et équitables ainsi qu’un Plan de diversification des sources de protéines, au-delà de 200 repas servis par jour.

Prioriser la gestion des déchets

Mieux gérer les déchets est l’autre grand défi du secteur de la restauration. Au-delà de la question, tristement centrale du gaspillage alimentaire, le plastique est montré du doigt. Ainsi, depuis le 1er janvier 2022 les fast-foods ont l’obligation d’utiliser de la vaisselle réutilisable et à compter de janvier 2025, les établissements de restauration collective qui proposent des services de vente à emporter devront mettre à disposition des contenants réutilisables ou composés de matériaux recyclables.

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