« Sortir de Paris à Capital 8 », le pari réussi de la FUGA
Rencontre avec l’ex-directeur de la restauration du George V, Quentin Garreau de Labarre qui s’installe à Capital 8 pour continuer de proposer des évasions culinaires en plein Paris avec FUGA.
Après le succès de Laïa Voltaire(2020), Francette (2021) et Riviera Fuga (2023), vous déployez cinq espaces au sein de Capital 8. Quelle philosophie guide cette expansion ?
Quentin Garreau de Labarre : « Notre concept, c’est “sortir de Paris à Paris”. Créer des bulles d’oxygène, des lieux très atypiques qui permettent l’évasion même le temps d’un déjeuner. Avec Pierre, mon associé, issu d’un parcours école de commerce-entrepreneuriat tech et moi, formé à l’école hôtelière et à la restauration en Asie, nous voulons faire voyager nos clients sans quitter la capitale ».
Fuga R, votre rooftop au 12e étage, semble être « la cerise » sur cette promesse. Qu’est-ce qui le rend si unique ?
Quentin Garreau de Labarre : « Fuga R se situe très haut, sur la butte Monceau, avec une vue à 360° absolument saisissante. Et pourtant, on distingue aussi les cheminées typiques parisiennes en face, on est loin du gratte-ciel. Cet endroit nous a immédiatement fait penser à Lanzarote, et nous a inspiré un lieu unique, un volcan à Paris ! D’où ce bar entièrement conçu en bois brûlé, avec des tapas à partager. Pour l’instant, nous ouvrons uniquement sur privatisation, mais à terme, la magie du Fuga R sera accessible à toutes et tous. »
Comment FUGA prend-elle en compte les besoins des professionnels parisiens ?
Quentin Garreau de Labarre : « Il y en a pour tous les goûts et tous les moments de la journée : déjeuner méditerranéen-italien au restaurant Laïa Monceau, pause café en terrasse l’après-midi, cocktails privatisés au Fuga R, afterwork dans notre espace Fuga W avec dégustations de vin, conférence et soirée immersive au FUGA SPACE. Notre objectif est de proposer aux résidents de Capital 8 une restauration de qualité avec un prix juste : un luxe accessible qui fait voyager par l’assiette
Votre approche de l’hospitalité est assez différenciante de ce que l’on propose aujourd’hui à Paris, pourriez-vous nous en dire plus sur votre approche ?
Quentin Garreau de Labarre : « Nous sommes des aubergistes avant tout. 80 % de nos équipes en salle viennent d’autres horizons, souvent en reconversion. Ce sont des jeunes qui apportent de la légèreté, pas forcément les meilleurs techniquement au départ, mais les plus gentils ! Nous les formons au théâtre : sourire, se déplacer, se présenter avant même de présenter la carte. Nos équipes tournent aussi entre nos différentes adresses pour naviguer aussi dans différentes ambiances. L’été, nous sommes 250 personnes chez FUGA, et c’est cette gentillesse qui fait toute la différence. Elle explique sans doute, au-delà du côté atypique des lieux, pourquoi nos clients font un peu traîner leur pause déjeuner chez nous : 1 h 15 contre 50 minutes en moyenne pour un repas complet. Une temporalité maitrisée qui permet une vraie déconnexion ! »
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