Solidarité : quelles sont les attentes des salariés ?

90 %. C’est la proportion de salariés qui se dit prête à s’engager dans des actions solidaires d’après cette étude de la start-up Day One. Pourtant, cette dernière révèle également que seules 22 % des actions de mécénat en entreprise les engagent “concrètement”. Comment expliquer ce phénomène ?

Des visions de la solidarité non-alignées

La première divergence pointée par l’étude concerne le type d’actions de solidarité proposée : les collaborateurs seraient très majoritairement enclins à donner de leur temps à travers un mécénat de compétence là où les décisionnaires privilégieraient un mécénat financier. L’autre dissonance entre ces deux populations se situe au niveau de la motivation : là où les salariés chercheraient à se sentir utile, les équipes dirigeantes focaliseraient leur attention sur le renforcement de la cohésion d’équipe.

Une volonté d’agir bien présente

Toutefois la volonté de contribuer à l’intérêt général est bien là et partagée. Mais elle se heurte à différents écueils : le manque de temps est décrié par les collaborateurs et les décisionnaires, mais les premiers reconnaissent aussi ne pas toujours savoir comment s’engager (31%) et mal connaître les besoins associatifs (15%). Au-delà de ce besoin d’information, les salariés français sont “73% à penser que ce serait normal, légitime, qu[e leur entreprise] leur propose de s’engager dans des causes.”

Et cela peut commencer par s’intéresser aux engagements associatifs des salariés dans la sphère privée. En effet, 61% d’entre eux sont engagés en dehors du travail mais 92 % pensent que leur organisation ne valorise ni ne s’intéresse à cet aspect de leur vie.

Pour en savoir plus sur le rapport des Français aux associations, retrouvez ici les travaux de l’Institut National de la Jeunesse et de l’Éducation Populaire (INJEP).

Et pour en savoir plus sur les engagements des entreprises, découvrez l’article à ce sujet.

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